Le point sur les incidents et la participation en Kabylie
Un responsable de l’Autorité nationale indépendante des élections a annoncé qu’à Tizi-Ouzou, l’élection avait été arrêtée « pour des raisons de sécurité ». Les assesseurs ont préféré fermer les bureaux de vote et évacuer les urnes qui comportaient déjà quelques bulletins, selon des témoins cités par l’AFP.
Dans le reste de la préfecture de Tizi Ouzou, le matériel électoral n’a pu être acheminé, les habitants ayant muré de nombreux bâtiments administratifs où il devait être entreposé.
Selon les réseaux sociaux, les forces de sécurité se seraient retirées de la ville. En fin de matinée, la participation n’était que de 0,02 % à 11 h.
Des affrontements ont eu lieu à Béjaïa, autre grande ville de la région, sur la RN 9 à proximité d’une caserne de l’armée où la route a été coupée. Des opposants à ce scrutin « ont saccagé des urnes et détruit une partie des listes électorales » ainsi que des bulletins dans une école de la ville, ont rapporté des témoins à l’AFP.
Le taux de participation à 11 h était de 0,12 %. Selon l’AFP, les opérations de vote auraient été arrêtées.
À Bouira (80 km au sud-est d’Alger), l’antenne locale de l’Autorité nationale indépendante des élections a été saccagée, ses bureaux vidés et des documents déchirés, avant d'être partiellement incendiée, selon un journaliste local.
Le taux de participation dans la wilaya (préfecture) à la mi-journée était de 5,38 %. Dans l’après-midi, un journaliste a rapporté à l’AFP que « tous les bureaux de vote » étaient fermés.