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Le mur des Lamentations doit rester sous « souveraineté juive », selon un cadre palestinien

Le mur des Lamentations se trouve à proximité de l’esplanade des mosquées, troisième lieu saint de l'islam
Le mur des Lamentations, l’un des lieux les plus sacrés du judaïsme (AFP)
Par AFP

Un cadre au sein de la direction du parti du président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré samedi que le mur des Lamentations, l’un des lieux les plus sacrés du judaïsme situé à Jérusalem-Est annexée, devait rester sous « souveraineté juive ».

Interviewé sur la deuxième chaîne de télévision israélienne, Jibril Rajoub, un haut cadre du Fatah, a assuré comprendre que « le mur [...] est un lieu sacré pour les juifs et qu'en fin de compte il doit être sous souveraineté juive, il n'y a aucun doute là-dessus ».

Président de la Fédération palestinienne de football, très actif défenseur de la cause palestinienne à l'international, Jibril Rajoub n'a pas de fonction officielle au sein de l'Autorité palestinienne.

Le mur des Lamentations se trouve à Jérusalem-Est, occupée par Israël depuis 1967 et dont l'annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.

S'exprimant en hébreu, Jibril Rajoub a précisé qu'en revanche, l'esplanade des Mosquées – troisième lieu saint de l'islam –  ou mont du Temple pour les juifs, où se trouvent le « Dôme du rocher » et la mosquée Al-Aqsa, était « à nous ».

Le statut des lieux saints situés dans la Vieille ville fait partie des questions les plus sensibles et les plus épineuses du conflit israélo-palestinien.

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Lors de sa récente visite en Israël et dans les Territoires palestiniens, Donald Trump est devenu le premier président américain en exercice à se recueillir devant le mur des Lamentations.

Mais il s'est rendu devant le lieu de prière sans dirigeant israélien, pour ne pas laisser entendre qu'il reconnaissait une souveraineté israélienne sur les lieux alors que l'administration américaine continue de considérer que le statut diplomatique de Jérusalem reste à négocier.

Avant ce déplacement, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait affirmé que « le Mont du Temple et le mur occidental resteront toujours sous souveraineté israélienne ».

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