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Mike Pompeo en train de danser avec des soldats israéliens : la vidéo qui scandalise les réseaux sociaux

L’ancien secrétaire d’État américain, connu pour ses positions pro-israéliennes, a visité les villes du sud d’Israël visées par les attaques du Hamas du 7 octobre
Mike Pompeo avait affirmé que les colonies en Cisjordanie occupée n’étaient pas « contraires au droit international » et en avait visité certaines en 2020, une première pour un secrétaire d’État américain (capture d’écran)
Mike Pompeo avait affirmé que les colonies en Cisjordanie occupée n’étaient pas « contraires au droit international » et en avait visité certaines en 2020, une première pour un secrétaire d’État américain (capture d’écran)
Par MEE

C’est en train de danser et d’applaudir avec des soldats israéliens que Mike Pompeo, ancien secrétaire d’État américain et ex-directeur de la CIA sous Donald Trump, fait reparler de lui.

Alors qu’il s’est rendu mardi 13 février avec son épouse Susan dans plusieurs villes du sud d’Israël visées par l’attaque du Hamas du 7 octobre, il a aussi visité un centre de remise en forme destiné aux militaires de retour de la bande de Gaza, et distribué des cadeaux aux enfants des soldats israéliens blessés.

Traduction : « Mike Pompeo, ancien chef de la CIA et secrétaire d’État américain, fait la fête avec les soldats israéliens. Ils ont massacré plus de 13 000 enfants, nourrissons et bébés complètement sans défense. Les États-Unis sont sur le point de leur envoyer des milliards d’armes et d’argent liquide. »

À cette occasion, il a également accordé un entretien au média israélien i24News. Le journaliste lui a, notamment, demandé de commenter les propos du président américain Joe Biden, qui a déclaré jeudi dernier que la réponse militaire israélienne à Gaza était « excessive ».

« Nous devons être très prudents lorsque nous utilisons un langage comme celui-là, car cela encourage les Iraniens et le Hamas. De ce que je sais, les soldats israéliens sont profondément moraux et agissent toujours en conformité avec le droit », a commenté l’ex-chef de la diplomatie américaine, souvent décrit comme faisant partie des « faucons » vis-à-vis de l’Iran.

Sur les réseaux sociaux, des internautes ulcérés n’ont pas manqué de mettre en parallèle cette scène avec les plus de 28 500 Palestiniens tués à Gaza.

Traduction : « L’ex-secrétaire d’État américain et ex-directeur de la CIA, Mike Pompeo, surpris en train de danser avec des soldats israéliens près de la frontière avec Gaza. C’est l’État profond. C’est le marais. L’impérialisme et le colonialisme dansent main dans la main. »

« Parcourir ces lieux [les villes où il s’est rendu] et rencontrer des familles qui ont perdu des êtres chers a été une expérience bouleversante », a-t-il aussi déclaré, avant de conclure : « Les États-Unis doivent fournir une assistance à la fois à Israël et à l’Ukraine. C’est important non seulement pour ces nations mais aussi pour les intérêts sécuritaires des États-Unis. »

Les positions de l’ancien secrétaire d’État sur le Moyen-Orient sont connues.

Sous l’administration de Donald Trump, les États-Unis avaient affiché un soutien inégalé à Israël avec la reconnaissance de Jérusalem comme sa capitale, l’approbation de la souveraineté israélienne sur la partie du plateau du Golan prise à la Syrie en 1967 et un appui à la colonisation en Cisjordanie.

Traduction : « Mike Pompeo danse littéralement sur les tombes des enfants. » Dans l’image : « Excusez-moi, je vais aller vomir. »

Mike Pompeo avait également affirmé que les colonies en Cisjordanie occupée n’étaient pas « contraires au droit international » et en avait visité certaines en 2020, une première pour un secrétaire d’État américain.

En 2023, il avait soutenu qu’Israël avait « un droit biblique sur la Judée Samarie », terme utilisé par les Israéliens pour désigner la Cisjordanie, et qu’à ce titre, il n’était pas correct de parler d’« occupation ». Il avait également qualifié Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, de « terroriste ».

Il a également défendu avec ferveur la relation des États-Unis avec l’Arabie saoudite.

Dans ses mémoires parus en janvier 2023, Never Give an Inch, Fighting for the America I Love (« ne jamais céder d’un pouce, me battre pour l’Amérique que j’aime »), Mike Pompeo était revenu sur l’affaire du journaliste saoudien assassiné Jamal Khashoggi en des termes qui avaient provoqué un tollé.

Il avait notamment ironisé sur le statut de « journaliste » de Khashoggi, érigé selon lui par les médias en sorte de « Bob Woodward saoudien devenu martyr pour avoir courageusement critiqué la famille royale saoudienne ».

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