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Un prêtre canadien accusé d’avoir volé 350 000 euros à des réfugiés syriens

Amer Saka, un prêtre de l’Église catholique chaldéenne basée à Bagdad, a, dit-il, joué et perdu tout l’argent
Photo d’archives de réfugiés syriens (AFP)
Par AFP

Un prêtre canadien a été inculpé la semaine dernière pour avoir volé plus d’un demi-million de dollars canadiens (environ 350 000 euros) destiné à la réinstallation des réfugiés syriens, avant de le perdre au jeu.

Amer Saka (51 ans), prêtre de l’Église catholique chaldéenne – basée à Bagdad –, avait prétendument recueilli les fonds auprès de plus de vingt donateurs pour soutenir les réfugiés venant de ce pays déchiré par la guerre, selon la police locale.

« Cette enquête s’est étendue à toute la province de l’Ontario, aux États-Unis et à d’autres pays d’où les réfugiés ont tenté de venir au Canada », a déclaré dans un communiqué jeudi dernier la police de London, Ontario.

Mgr Emanuel Shaleta, chef de l’Église catholique chaldéenne au Canada, a déclaré au London Free Press que Saka l’avait appelé pour lui dire qu’il avait joué et perdu tout l’argent.

Le prêtre était impliqué dans un programme de parrainage des réfugiés depuis plusieurs années. Il a été suspendu par le diocèse de Hamilton (Ontario) après l’ouverture d’une enquête par la police en février.

Saka a été arrêté mercredi 6 juillet et libéré sous caution après avoir été accusé d’escroquerie et de recel. Selon le journal, un tribunal a interdit à Saka de pénétrer dans un casino.

Traduction de l’anglais (original) par VECTranslation.

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